Le récent afflux de plus jeunes et de plus âgés n’est pas la première vague d’exode urbaine à se faire sentir dans la région des Basques. Le mouvement de retour à la terre des années 1970 a en quelques sortes frayé le chemin pour les néo-ruraux d’aujourd’hui. Par contre, la réalité d’aujourd’hui est plutôt différente de celle d’il y a 50 ans.
Visionner la vidéo traitant du retour à la terre avec Maurice.
Une grande partie de la communauté des Basques pratique l’agriculture, entre autres grâce à l’accessibilité à la terre. Les deux mains dans le sol, on y sème des légumes, des fruits, des fleurs et des herbes, que ce soit chez soi ou dans l’un des nombreux jardins communautaires. Cette abondance permet aux personnes d’avoir accès à des produits frais pendant l’été, et à faire des conserves pour les longs mois d’hiver.
La fierté d’avoir cultivé sa propre nourriture et d’ainsi pouvoir au moins en partie se soustraire au système industriel alimentaire est l’une des principales motivations à tendre vers à l’autonomie alimentaire. Ce n’est pas dire que de cultiver ses propres légumes biologiques relève d’une tâche facile! Lorsque la saison des semis tant attendue débute, les agriculteurs.trices et les jardiniers.ères s’éclipsent pour travailler intensivement la terre. Les liens communautaires forts facilitent le processus, puisqu’on peut toujours compter sur l’aide d’un.e ami.e, à qui on rendra la pareille plus tard dans la saison. Au final, rien n’est accompli seul.
Certain.e.s choisissent de se lancer dans l’aventure qu’est l’élevage du bétail. Des dindons, des poules, des lapins, des canards ainsi que des oies font partie du décor, soit en enclos ou en liberté. La relation de proximité qui se développe entre l’éleveur.euse et les animaux peut rendre la journée de la boucherie assez émotive pour certain.e.s.
Visionner la vidéo avec David et Louis-Philippe sur les initiatives agricoles de la région.
Ecouter le clip audio accompagné de photos du jour de boucherie qui propose quelques questionnements sur l’élevage de dindons, une réflexion sur la vie et la mort.
Les membres de la communauté des Basques cherchent à développer des projets qui pourront les soutenir financièrement, tout en demeurant fidèles à leurs valeurs. Ici, Gabrielle Saint-Pierre explique comment elle a pu démarrer sa propre entreprise, La Tête dans les Herbages, grâce au soutien de programmes tels que Jeunes Volontaires et Soutien au travail autonome.
Écouter le clip audio de Gabrielle qui parle de son expérience d'entrepreneure herboriste et regarder ses photos prisent pour ce projet.